Pluribus - Saison 1

Veni, vidi, gaudi. Je suis venu me régaler de Rhea Seehorn, je suis servi. Et pour ce qui est des critiques à l'égard du reste du casting je rappelle qu'ils jouent des "drones", donc rien d'alarmant en soi si leur jeu est lisse c'est dans le script. Ca se rapproche de la solitude du héros dans L'Invasion des Profanateurs ou de celle de Joanna dans Les Femmes de Stepford, seule dans un monde de coquilles creuses.

Fin de visionnage de l'E3, et sans trop faire de spoilers le regard de Carol à la fin de l'épisode en dit long sur la suite ; isolée, elle va devoir composer avec la servilité de cette "ruche" à son égard pour la contrer avant d'être assimilée, et elle apprend à composer avec ces règles viciées qui lui permettent de se servir avec autant de cynisme que d'opiniâtreté. Si Vince Gilligan a prévu son show sur 4 saisons c'est qu'il en a sous le capot tous azimuts. Je prédis dans un avenir proche le désarroi des drones lorsqu'ils se verront contraints de travailler pour Carol contre leurs "impératifs biologiques", ainsi qu'à plus long terme l'apparition de clivages au sein de la ruche entre collectivisme et rémanences d'individualité. Albuquerque oblige, j'ai préparé les nachos et le guacamole bio, et j'attends la suite avec plaisir et confiance.